Enfin ! Après plus de 11h00 de vol, j’atterris au Cambodge, à Phnom Penh. Dans l’avion qui m’amène de Ho Chi Minh à la capital de l’ex-Kampuchea, je sympathise avec Sim Hon (ou Simon comme il dit), un informaticien français, originaire du Cambodge où réside encore sa famille.
Très vite, on sympathise et il se propose de m’emmener où je veux. Je fais donc connaissance avec les nièces, le frère et la sœur de Sim Hon. Son frère offre de me déposer dans une autre Guest House que celle que j’avais prévue. Meilleur parait-il. Pourquoi pas ?
Ma chambre est plutôt confortable : TV, Clim et salle de bain avec eau chaude. Le tout pour seulement 10 $ (ce qui est rare). Chose étonnante : les toilettes se trouvent… dans la douche ! Pas de paroi pour isoler l’endroit. Une grande pièce carrelée, une douchette au mur et des WC au milieu. Singulier certes, mais drôle ! Pas de papier toilette non plus, mais une douchette (décidemment) pour se laver le… le… enfin le quoi ! A la fenêtre, des barreaux. Peur que le client parte sans payer ?
Sim Hon me laisse son numéro de téléphone, « au cas où tu as besoin d’aide ou simplement besoin de renseignements ». Je n’avais jamais vu quelqu’un apporter son aide comme ça, au premier ven. Grâce à lui, mon premier contact avec le pays est de bon augure. Tout le monde est souriant… Sauf la taulière de la Guest House qui fait tout le temps la gueule, comme si un Boeing de la Vietnam Airlines s’était écrasé sur ses pompes ! Pas grave…
Décalage horaire oblige, je m’endors assez vite. Non sans laver mon caleçon et mes chaussettes dans l’évier... et les faire sécher sur les barreaux !
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