samedi 3 décembre 2011

... ET UN ELEPHANT


Se diriger dans Phnom Penh n’est guère facile. Les rues se ressemblent et ne portent quasiment pas de noms, seulement des numéros. Et ces derniers ne sont que rarement affichés. Cette ville est à l’image de sa circulation : bordélique mais attachante. Ici, c’est le royaume de la moto. Des centaines de millier de gens se fraient chaque jour un chemin sur des bécanes vieillottes et dans des conditions qui défient l’entendement. Les bouchons ne sont pas rares et l’on peut voir facilement une centaine de motos bouchonner… devant un 4X4 Lexus (signe de richesse extérieur ici). La cacophonie des klaxons bat son plein.

Puis, dans ce maelstrom de bruit et de pollution, en plein milieu de la route, passe… un éléphant avec des touristes sur lui. Tranquille. Peinard. Sans avoir l’air de se soucier des motos qui le dépassent. Le pachyderme poursuit son chemin devant les touristes qui dégainent leur appareil photos. Je fais de même. Les cambodgiens, eux, s’en foutent. J’adore ce pays !




Finalement, je trouve Sisowath. Ce n’est au final qu’un long quai touristique comme il en existe tant. Des bars, des restaurants, des bars et des Guest House. Très animé certes, mais pas quoi se relever la nuit. Je vois beaucoup de touristes, hommes, d’un certain âge, en compagnie de jeunes cambodgiennes. C’est gênant. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me gêne. Le tourisme sexuel est ici aussi très présent. 

Demain (dimanche), je passe mon dernier jour ici. Lundi, je quitte la capitale pour m’enfoncer vers l’Est (vers Kratie) région réputée plus sauvage et plus campagnarde. J’ai hâte.

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