mardi 20 décembre 2011

LE SORT S'ACHARNE CONTRE MOI

Après la soirée réussie d’hier, je décide de lever le camp. Je veux quitter Kampot et rejoindre Phnom Penh à pied ! 149 kilomètres. Et j’ai 8 jours pour y parvenir. Jouable. Je bois mon café du matin en compagnie de Jonathan, le militaire (cf. photo du post ci-dessous). Et là, patatras !! Le sort joue contre moi ! La diarrhée refait son apparition. Je crois que j’ai repris une nourriture normale un peu trop vite (à moins que la sale gueule de Dirk ne suffit plus à me constiper). Le pire n’est pas là : je me retrouve du coup encore une fois bloqué dans la Guest House au dortoir ! J’enrage !
Petite consolation, Jonathan reste encore ici cette nuit. On se tiendra compagnie. On passe toute la journée à discuter de nos convictions respectives (religieuses, militaires, politiques, économiques, etc.). Bien qu’ayant des idées extrêmes – en gros, pour lui, l’armée a largement les moyens de prendre le pouvoir en France et de mettre tout le monde au pas, ne manque qu’un leader charismatique qui aurait les couilles de le faire – Jonathan est un garçon que j’aime beaucoup. Il est cultivé, très intelligent et argumente ses idées avec un vocabulaire très précis (il fait Saint Cyr, ceci explique cela). Nous sommes carrément opposés sur tout, mais cela n’empêche pas des discussions passionnantes et un respect mutuel profond. Vraiment une très très jolie rencontre.

Maintenant, reste plus qu’à attendre que cette saloperie de chiasse passe. Rien mangé de la journée, pour pas titiller le bide. Je m’endors crevé.

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