mercredi 7 décembre 2011

LE SACRE NE S'EXPLIQUE PAS

Juste avant d’arriver à Kompong Chan hier, Simon et sa famille m’ont invité à assister à une cérémonie boudhiste, célébrée en l’honneur des ancêtres et plus particulièrement de sa mère décédée il y a 10 ans.



C’est sous un soleil de plomb qu’on rentre dans l’enceinte de la pagode. Immédiatement, l’endroit s’impose comme un havre de paix hallucinant. Après l’éprouvante Phnom Penh  et son fourmillement intensif, le calme qui règne ici se prend – forcément – en pleine poire.


La cérémonie en elle-même ne peut s’expliquer (d’ailleurs je ne suis pas sur d’avoir saisi toutes les subtilités), elle doit se vivre. Certains bonzes parlent français (qu’ils ont appris à l’école), me sourient, me salut « Bonjour, comme ça va ? Il fait chaud non ? ».

La cérémonie se déroule dans une sorte de paix presque implacable. Implacable car elle vous enveloppe et vous imprègne, malgré votre volonté. Nous sommes assis sur des paillasses, pieds nus, devant deux bonzes qui récitent des incantations à la sonorité vibratoire enivrante, et deux individus qui font offices de « passeurs » entre le profane et le sacré. Oui je sais, c’est difficile à expliquer.

Mais le sacré ne s’explique pas.



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