C’est sous un soleil de plomb qu’on rentre dans l’enceinte de la pagode. Immédiatement, l’endroit s’impose comme un havre de paix hallucinant. Après l’éprouvante Phnom Penh et son fourmillement intensif, le calme qui règne ici se prend – forcément – en pleine poire.
La cérémonie se déroule dans une sorte de paix presque implacable. Implacable car elle vous enveloppe et vous imprègne, malgré votre volonté. Nous sommes assis sur des paillasses, pieds nus, devant deux bonzes qui récitent des incantations à la sonorité vibratoire enivrante, et deux individus qui font offices de « passeurs » entre le profane et le sacré. Oui je sais, c’est difficile à expliquer.
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