Après Kompong Cham, je prends le large et m’enfonce vers les coins ruraux. Direction l’ile de Koh Paen, située au centre du Mékong. On y arrive par un ferry bricolé d’un vieux moteur. En temps régulier, l’accès de fait via le célèbre pont en bambou. Un pont très solide (les 4x4 roulent dessus) mais qui, chaque année, et détruit par les crus et qui, chaque année, est inlassablement reconstruit.
L’ile de Koh Paen, c’est la campagne Cambodgienne et c’est magnifique. 15 km de long, des pistes en terre bordées de maison en bois, des gamins qui vous disent « Hello » à chaque fois qu’ils vous voient et des bœufs en liberté. Maigre, mais libre. Et à Koh Paen, il y aussi des poivrots. Et les cabochards, là-bas, n’aiment pas boire seuls. A peine entrée dans les terres que je me fais chopper par un groupe de Cambodgiens, assis sous leur maison, qui me font signe de venir vers. Je comprends qu’ils veulent que je boive un verre avec eux. A peine 15h00 et ils sont à la gnôle ! J’adhère.
Nous sommes 6 et nous allons boire 3 bouteilles d’un alcool fort pas mauvais, mais avec morceaux bizarres dedans. Personne ne se comprend, mais tout le monde se marre. Il ne connaissent qu’un seul mot anglais : John Cena ( on rêve !) !!!!!!
Là-dessus, ma présence attire d’autres gens, surtout les enfants, qui touchent mon bras tatoué avec de grands sourires et s’amusent à rrendre des photos d’eux-mêmes avec mon appareil. On chante des chansons bizarres, on mange des petits poissons frits avec de la jujube. Vers 17h00, je tire ma révérence, un peu vague ! Sacré expérience !
Ces types là sont d’une simplicité (ils n’ont quasiment rien) et d’une générosité (ils vous ouvrent leur porte et leur cœur) qui bouscule pas mal ma visions de l’humanité.
Je pars demain matin pour le nord (Stung Treng). A suivre donc…
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